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GLX MECANIQUE DANS LE PROGRES

Gérard Lacroix a été interviewé par Julia Beaumet qui a réalisé un reportage sur le groupe GLX MECANIQUE. L’article de presse a été publié dans le journal Le Progrès du 9 Octobre 2018.

Sous traitant de fleurons de l’industrie comme Ariane Aerospace, Panzani ou encore Coca-Cola, le groupe GLX Mécanique, implanté dans le val de Saône, vient de racheter MGDM, une société spécialisée dans la mécanique de précision.

« Créer, aller de l’avant, c’est dans les gênes de l’être humain. Entreprendre, c’est mon élixir de jouvence. » A plus de 70 ans, Gérard Lacroix dirige avec enthousiasme GLX Mécanique, un groupe d’une quarantaine de collaborateurs disséminés sur quatre sociétés et 3000M² de locaux. Il parvient à tirer son épingle du jeu avec une production 100% française dans les secteurs de la mécanique générale, de la mécanique de précision et de la micro-mécanique.

Un rachat qui pourrait en appeler d’autres
Depuis le rachat de la première société CEMA, basée à Montmerle-sur-Saône, (7 salariés, 680 000€ de CA 2018) en 1997, Gérard Lacroix n’a jamais perdu le goût d’entreprendre. Au fil des années, il a d’ailleurs acquis une conviction : face à une concurrence forte, « il faut grossir, se solidifier. La région parisienne est notamment une zone stratégique, il y a beaucoup de grosses industries, comme Sagem » estime-t-il. Une certitude qui l’a poussé à acquérir dernièrement MGDM, un atelier de sept personnes basé à Mantes-la-Ville dans les Yvelines. « Ouverte douze mois sur douze, cette société enregistre 650 000€ avec sept salariés. On sera toujours sur le même métier, de la mécanique de précision, avec un taux de service très important pour des clients hyper exigeants comme Sulzer, Ariane Aeroespace, Panzani, Coca Cola, ect. » précise le PDG du groupe. Ce rachat pourrait d’ailleurs en appeler d’autres « on cherche à racheter d’autres entreprise, plutôt localement. L’idée c’est d’amener le groupe à une certaine échelle », poursuit ce président, non salarié de GLX Mécanique, à la retraite depuis 2003.
Son sens des affaires, il l’a acquis au cours d’une carrière au long cours. Gérard Lacroix a en effet passé près de quarante ans, au sein de l’entreprise lyonnaise Brossette où après des fonctions en Angleterre et Allemagne, ce trilingue (anglais/allemand) occupera le poste de directeur commercial de la branche « canalisation ».
Et quand on lui demande ce qui le pousse à toujours entreprendre, à un age où beaucoup se retirent de la vie professionnelle, Gérard Lacroix n’a qu’une parole : « Tout au long de ma carrière j’ai beaucoup reçu, il est normal que je redonne aujourd’hui. »